Vintage
•• I am a partygoer from the beach ▬
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 Sujet: Les portes du Paradis!  Ven 4 Sep - 17:45 |
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" Oyé oyé, vous êtes ici dans l'humble dumeure des 20 premiers membres ! Comme vous n'avez pas encore assez de petits messages pour vous offrir un logement digne de ce nom nous vous offrons cette maison. Bien sur vous devrez vous partager la salle de bain désolé; mais au-delà de ça nous vous offrons la chance d'habiter une maison face à la mer dans le très célèbre Sea houses, habiter face à la mer si c'est pas magique ça ! Aller vous faire une chambre et après tous au dîner et une petite soirée confession ! " |
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Cleveland.
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| Sujet: Re: Les portes du Paradis! Sam 12 Sep - 20:51 |
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Yeah, c’était la belle vie. Ça faisait quoi, deux semaines qu’il était revenu ici ? Il ne s’était soucié de rien, avait prit une chambre d’hôtel, la plus chère, n’importe laquelle du moment que ça rentre dans son budget et avait regardé les gens passer par la fenêtre. Il s’était pointé dans une agence immobilière, bonjour madame je recherche un appartement en collocation ou une maison , non pas encore de petit boulot, je suis étudiant vous comprenez, je viens de Londres, je connais rien ni personne dans cette foutue ville. Ça n’avait pas fait bonne impression mais qu’importe, au bout d’une semaine (une semaine !) il avait eu ce qu’il voulait grâce aux joies des petites annonces. L’agence immobilière n’avait joué aucun rôle la dedans et c’était ce qui réconfortait Clevy. Toujours content de voir qu’il se débrouillait mieux tout seul qu’aidé.
Ainsi il n’avait même pas réfléchit ; une fille qui cherchait une collocation , quartier assez touristique et pas mal niveau architecture, lui avait dit sa mère, ça ne pouvait que coller. Et puis il espérait que la fille serait assez cool et pas trop maniaque, lui qui n’avait vécu qu’avec des gars, il n’était pas vraiment du genre à se prendre la tête avec des détails comme le passage de l’aspirateur, les mégots sur le tapis… En général sa chambre était enfumée et puait la mort, mais puisque c’était lui qui l’habitait, il ne voyait pas le problème…
Ce dimanche après midi, il avait donc rassemblé ses quelques affaires et était partit à l’aventure. En réalité il n’y avait pratiquement rien dans sa valise. Il n’aimait pas s’encombrer de choses inutiles, ça n’était pas un mec matérialiste. Il vivait aussi bien sur un matelas à même le sol que sur un lit moelleux et chaud. Il s’en foutait complètement, du moment qu’il ait un toit et son ordinateur portable pour écrire. Parce qu’il adorait écrire.
Après une petite heure de recherche, de prise de tête, il n’en pouvait plus. Il avait mal aux pieds, sa valise était cabossée et dégueulasse, sa bonne humeur s’était littéralement envolée. Et puis il ne savait toujours pas où c’était, ce foutu logement. Prêt à appeler ses colocataire pour lui demander de plus amples renseignements, il leva la tête et tomba nez à nez avec le numéro de son de la maison. Mais quel pauvre type…
Un peu requinqué par cette soudaine révélation, il respira un bon coup et décida de s’accorder quand même une pause clope sur les marches qui menaient à sa maison. Sinon il allait vite exploser par ce trop plein de sentiments contraires en quelques minutes seulement. Il sortit donc tout son petit matériel pour rouler, roula, fuma, tira au maximum sur sa cigarette, poussa un soupir résigné quand il vit qu’elle était terminée et l’écrasa de son pied gauche. Maintenant, il était prêt.
C’est ainsi qu’il se retrouva à frapper à la porte de ce qui serait bientôt son chez lui, une valise abîmée aux pieds et une odeur de tabac lui collant à la peau. |
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